INSTITUT D’OPTIQUE D’AQUITAINE (IOA)

Le bâtiment de l’Institut d’Optique d’Aquitaine regroupe des activités d’Enseignement Supérieur, Formation, Recherche & Développement, Transfert de Technologies dans le domaine des sciences de l’optique, photonique, technologies laser, réalité virtuelle 3D augmentée.

Il regroupe les entités : l’IOGS (Institut d’Optique Graduate School) comprenant École d’ingénieurs, Filière-Innovation Entrepreneurs (FIE), Unité mixte de recherche, le Laboratoire Photonique, Numérique et Nanosciences (LP2N) ; la Plateforme de formation continue Pyla-Université de Bordeaux ; le Centre Aquitain Transfert de technologie Alphanov ; le Pôle de compétitivité ALPHA route des lasers.

L’établissement se compose de salles de cours et de laboratoires d’enseignement, de laboratoires de recherche et de valorisation, de salles techniques, de bureaux, d’une bibliothèque médiathèque, d’un foyer d’élèves, et d’un amphithéâtre 200 places.

Le parti de composition du plan de masse et volumétrique exprime la synthèse des enjeux urbains et fonctionnels, conditionnés par les contraintes fortes de l’emprise du terrain alloué à l’opération.
Elément fédérateur de son environnement, le bâtiment est caractérisé par sa forme linéaire s’inscrivant comme « tête de pont » du Campus Universitaire en restructuration, et bénéficie d’un effet de site privilégié à l’articulation de territoires urbains à vocations plurielles.

L’écriture architecturale, rigoureuse de volumes simples et épurés, est équilibrée par le rythme des séquences de la façade épaisse, la richesse de sa texture perforée, la précision dans le traitement des détails.
Le niveau rez-de-chaussée, entretenant un rapport de proximité à l’échelle de l’individu, est traité en socle verrier filant formant une assise au bâtiment, réglant le niveau de référence et inscrivant l’ensemble bâti sur la vaste étendue paysagère du parc paysager du Campus.

Côté Ouest, la distanciation induite par le parc public central du Campus Universitaire, inscrit le bâtiment en rapport d’échelle lointaine, favorisant la mise en perspective de la puissance des volumes du programme Recherche.
Côté Nord, le pignon identifie l’entrée de l’établissement et l’inscrit en continuité de la « ligne active » de l’esplanade des Facultés.

Les toitures, traitées en « cinquième façade » partiellement végétalisées, sont dépourvues de d’installations techniques émergentes. La forme de toitures des locaux techniques, développe une importante surface adaptée à l’implantation d’équipements solaires photovoltaïques.

Les différentes composantes fonctionnelles du bâtiment « accueil, amphithéâtre, communication », « enseignement, tertiaire », « recherche, technologie » et sont implantées de part et d’autre d’un axe Nord / Sud, épine dorsale de la composition, structurant la vocation transversale de l’établissement constitué de 3 corps de bâtiments élevés sur 5 niveaux, reliés entre eux par un dispositif de passerelles et coursives.

Le hall ouvert sur 2 niveaux, de vaste dimension apte à recevoir manifestations, colloques et expositions, est un lieu à l’ambiance soignée, signifiant la vocation d’accueil et échanges de l’institut, et participant à son image de marque.

Les niveaux supérieurs et les terrasses en surplomb libèrent une vaste emprise extérieure abritée au rez-de-chaussée, formant un parvis accueillant, accompagnant avec fluidité les flux des piétons jusqu’au hall d’accueil de l’établissement.

La façade Ouest, développant l’image de représentation de l’établissement, est habillée par une double peau perforée ; la qualité des volumes du bâtiment est ainsi révélée par les jeux de lumières et d’ombres portées qui en sculptent les façades.
Ce projet, par l’emploi du matériau KRION® Solid Surface à grande échelle (plus grande façade d’Europe) a reçu le prix international PORCELANOSA 2014.

Ce bâtiment fait aussi usage pour l’amphithéâtre d’un habillage bois innovant en pin des Landes abouté à bois vert, procédé issu de la recherche ABOVE, développé par le pôle de compétitivité Aquitain XYLOFUTUR, lié à la valorisation de la forêt landaise après la tempête KLAUS de 1999.